Et voilà, encore un mois de passé. Je regroupe sur cette page tous les poèmes parus le mois dernier que vous avez peut-être ratés.

Cloches de Pâques
La ville est belle, c’est dimanche le soleil filtre entre les branches
Les tramways, peints en jaune, glissent en crépitant sur le rail lisse
Un pigeon blanc sur le toit bleu est un spectacle agréable
Ce jeune homme est élégant il ne boutonne pas ses gants
«AuZèbre duZanzibar» la belle enseigne pour un bar
Près de son père une
Antigone passe, souriante, en tea gown
Les marronniers sortent de terre corrects comme des notaires
Ces vers, mesdames, je les veux taillés courts comme vos cheveux
Le réveil
Si tu m’appartenais (faisons ce rêve étrange !),
Te voudrais avant toi m’éveiller le matin
Pour m’accouder longtemps près de ton sommeil d’ange,
Egal et murmurant comme un ruisseau lointain.
J’irais à pas discrets cueillir de l’églantine,
Et, patient, rempli d’un silence joveux
J’entr’ouvrirais tes mains, qui gardent ta poitrine,
Pour y glisser mes fleurs en te baisant les yeux.
LE VOYAGE DES LETTRES
Et tes yeux étonnés reconnaîtraient la terre
Dans les choses où Dieu mit le plus de douceur,
Puis tourneraient vers moi leur naissante lumière,
Tout pleins de mon offrande et tout pleins de ton cœur.
Oh ! Comprends ce qu’il souffre et sens bien comme il aime,
Celui qui poserait, au lever du soleil,
Un bouquet, invisible encor, sur ton sein même,
Pour placer ton bonheur plus près de ton réveil!
Extrait de: Les solitudes (1869)
RENÉ-FRANÇOIS SULLY PRUDHOMME
Entre les mots et les maux
Entre les mots et les maux
Entre l’écrit et les cris
Entre l’âme en pleine joie
Et la psyché en désarroi
Entre les fantasmes et les marasmes
Entre l’onirisme lancinant
Et le réel fascinant
Entre les aurores idylliques
Et les journées diaboliques
Entre les rimes embrassées
Et les désirs froissés
Entre l’antre de l’anachorète
Et la foultitude malhonnête
Cohabitent le verbe insoumis
Et… l’Insomnie
Je suis comme je suis
Je suis comme je suis
Je suis faite^comme ça »
Quand j’ai envie de rire
Oui je ris,aux éclats
J’aime celui qui m’aime
Est-ce ma faute à moi
Si ce n’est pas le même
Que j’aime chaque fois
Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça
Que voulez-vous de plus
Que voulez-vous de moi
Je suis faite pour plaire
Et n’y puis rien changer
Mes talons sont trop hauts
Ma taille trop cambrée
Mes seins beaucoup trop durs
Et mes yeux trop cernés
Et puis après
Qu’est-ce que ça peut vous faire
e suis comme je suis
Je plais à qui je plais
Qu’est-ce que ça peut vous faire
Ce qui m’est arrivé
Oui j’ai aimé quelqu’un
Oui quelqu’un m’a aimée
Comme les enfants qui s’aiment
Simplement savent aimer
Aimer aimer…
Pourquoi me questionner
Je suis là pour vous plaire
Et n’y puis rien changer.
Comme toujours les z’amis, n’hésitez pas à me laisser un commentaire si vous souhaitez que je publie ici un ou des poèmes que vous appréciez.
Leque de mois-ci vous plu ?
Retrouvez ici les poèmes des mois précédents : février, mars